Jamais des appartements n’avaient été vendus aussi chers à Toulouse (Haute-Garonne). Une trentaine de logements seulement, mais vendus à plus de 11 000 euros le mètre carré, soit bien plus que le prix moyen du mètre carré parisien au mois d’avril. Mais pourquoi un tel prix ? Selon Le Parisien, la future résidence Betmajou se situe dans l’un des quartiers les plus prisés de la ville, le quartier Saint-Étienne, situé à deux pas du Capitole. C’est le groupe immobilier Saint-Agne qui a fait l’acquisition aux enchères du parking de l’ancien rectorat. Une parcelle de 1 200 m² achetée à l’État début mars pour 6,7 millions d’euros selon Actu Toulouse (La Dépêche parle d’une somme avoisinant les 8 millions d’euros).

C’est d’ailleurs l’une des dix meilleures ventes de l’État en 2023, ce qui peut expliquer les prix de mise en vente des logements qui seront disponibles en 2026. «On me dit que ce sont des prix parisiens, mais ce n’est pas le cas. Et il ne s’agit pas d’un projet spéculatif. Le prix correspond à l’investissement et aux prestations. On est sur un secteur sauvegardé, ce qui a nécessité des fouilles», se justifie auprès du Parisien Joshua Palme, directeur commercial du promoteur. Selon Saint-Agne Immobilier, les appartements commercialisés sont de «très haut standing, modulables et sur-mesure», avec «la création de grandes surfaces».

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Des logements ultramodernes

Le promoteur promet également des «vues dégagées sur les plus belles rues de Toulouse et le palais Niel», ainsi que des «extérieurs intimes pour chaque logement». Il y aura aussi «de larges baies vitrées sur des loggias intimistes». D’après les informations de La Dépêche, un T2 de 47,6 m² sera vendu 523 000 euros, et un T3 de 62,8 m², 690 800 euros. «C'est le signe que Toulouse entre dans le cercle des grandes métropoles attractives et capables de proposer des biens d'exception», mettait en avant le promoteur Patrick Saint-Agne. À noter que les appartements surplomberont un parking sur deux niveaux de 70 places.

Selon l’architecte qui a travaillé sur le projet, les façades extérieures vont s’inscrire «dans le quartier avec de la terre cuite en briques épaisses et proposeront des loggias entre 6 et 20 m²». Au rez-de-chaussée, 400 m² seront dévolus aux commerces. Une façade pour rendre hommage à l’histoire de la Ville rose, mais une construction moderne : climatisation réversible, isolation par l’extérieur et un bâtiment qui vise la norme RE 2025. Son côté modulable pourrait aussi jouer sur le nombre de biens en vente : au lieu de 30, elle pourrait laisser place à «25, 22 ou 20 logements» en fonction des demandes des acquéreurs, selon Joshua Palme.