Une énième arnaque pourrait cette fois-ci avoir raison d’une famille toute entière. Tout avait pourtant bien commencé, à Sainte-Gemme-Martaillac, pour la famille Bohic. À la recherche d’une maison, cette dernière trouve la propriété qu’ils veulent dans cette commune du Lot-et-Garonne, relate Actu.fr, le 21 avril 2024. Lors de la visite, tout semble parfait. «Directement, c’est un vrai coup de cœur pour nous», raconte la mère de famille. Seul hic : la toiture serait à réparer dans les deux ans. L’agence immobilière leur fait savoir que le devis devrait être aux alentours de 20 000 euros. La famille le prévoit dans son budget.

L’agent immobilier leur fait savoir qu’il n’était pas possible de visiter les combles. La famille décide de lui faire confiance. L’achat est conclu peu de temps après. Les membres de la famille vont vite le regretter. Seulement deux jours après leur emménagement, un orage surprend la famille : il pleut à l’intérieur même de leur demeure. Le lendemain, ils font appel à un charpentier. Là encore, nouveau coup de massue. L’artisan est déjà venu faire un devis pour la maison. Il n’est pas de 20 000 mais bien de 45 000 euros. C’est alors hors budget pour la famille Bohic.

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Le crédit a été refusé

À partir de là, tout va de mal en pis pour eux. «Tous les jours, il y avait un nouveau problème. On s’est aperçu que la véranda avait été réalisée sans permis de construire par les anciens propriétaires, que la piscine était mal montée, que la fosse septique n’avait pas été vidée depuis des années», énumère la mère de famille. C’est le 8 février dernier qu’intervient le point culminant de cette affaire. «Il est 20h et je vois de la fumée partout. La cheminée avait pris feu. Nous étions tous asphyxiés par la fumée et les pompiers sont venus et ont tout cassé. Ils nous ont expliqué ensuite que la cheminée se consumait de l’intérieur», se rappelle madame Bohic auprès d’Actu.fr.

La mère de famille est obligée de prendre un second boulot. Quant à son mari, chauffeur routier, il est rarement au domicile. Comme si cela ne suffisait pas, leur demande de crédit de 46 000 euros a été refusée par la banque. Ils ne savent plus quoi faire et ont donc décidé de conter leur histoire dans les médias pour tenter de déclencher un élan de solidarité.