Une chasse aux trésors planétaire est lancée. Le British Museum de Londres a en effet besoin d’aide pour retrouver près de 2 000 pièces dérobées de ses réserves l’été dernier. L’établissement britannique a ainsi publié sur son site Internet les photos de précieux objets ressemblant à ceux qui lui ont été volés, rapporte Le Monde, samedi 7 octobre.

Un bracelet romain en or massif, une chaîne ornée de fermoirs à têtes de lions venue de Chypre ou encore des camées bleus, verts et carmin figurent notamment parmi les biens recherchés. Le 16 août dernier, le British Museum révélait que près de 2 000 pièces – principalement des bijoux en or, des pierres semi-précieuses et de la verrerie – se sont volatilisées de ses réserves. Mais l’enquête, la plus importante de son histoire, est aussi la plus embarrassante.

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Un ancien responsable soupçonné

Il n’est en effet pas question d’un braquage spectaculaire, mais de larcins commis au fil des années par un employé de l’institution. Et le principal suspect, Peter Higgs, n’est autre que l’ancien responsable du département des Antiquités grecques, précise le journal. Ce dernier a travaillé au sein de l’établissement pendant plus de trente ans, avant son licenciement, en janvier 2023, après des soupçons de vols et de dégradations.

Le journal britannique The Telegraph dévoilait en août dernier que certains bijoux, dont la valeur est estimée à plus de 57 000 euros, avaient été mis en vente sur eBay à des sommes dérisoires, moins d’une cinquantaine d’euros pour certains. À ce jour, une soixantaine d’objets auraient été restitués et selon le musée, 300 ont été identifiés et vont rapidement être récupérés.